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Pour la première fois depuis la création des deux organisations professionnelles, la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin et la Fédération Française de la Couture, du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de mode, ont fait une conférence de presse commune le 4 octobre dernier pour annoncer haut et fort les chiffres inédits de l’économie de la mode française.

L’étude a été menée et réalisée par l’Institut Française de la Mode (IFM) avec le soutien du DEFI, et en coopération avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris Ile-de-France, la Mairie de Paris et l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris.

L’IFM a évalué avec précision, à la demande de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin et de la Fédération Française de la Couture, du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode, le poids économique de la mode dans l’économie française.

Cette étude mesure le « véritable » périmètre de la mode, en combinant une approche horizontale (toutes les catégories concernées : textile, vêtements, chaussures, maroquinerie, horlogerie, bijouterie, joaillerie, optique, parfums et cosmétiques) et une approche verticale (de la création au commerce de détail, en passant par la fabrication), ce qui permet de prendre en compte les activités directes, auxquelles sont ajoutés les effets indirects de ces activités sur d’autres secteurs.

Principaux enseignements :

Le chiffre d’affaires direct de l’industrie de la mode est de 150 Mds €.

Dans un contexte économique où de nombreuses filières productives subissent une concurrence croissante, les activités liées aux secteurs de la mode et de la création (habillement, accessoires, parfums-cosmétiques, optique…) s’affirment comme un pilier important dans l’économie française, par le poids qu’elles représentent et leur visibilité sur les marchés mondiaux.


En termes de valeur ajoutée, le secteur de la mode contribue directement (36 Mds €) et indirectement (31 Mds €) pour plus de 67 milliards € au PIB français.

Ce chiffre équivaut à 2,7% du PIB, ce qui place la mode loin devant des industries aussi emblématiques que l’aéronautique ou l’automobile.

 La mode contribue directement (580 000) et indirectement (420 000) à 1 million d’emplois en France.En cumulant les emplois liés à la filière, de l’amont à l’aval, et en ajoutant la sous-traitance, la mode génère 1 million d’emplois.